expographie 1

Gwendal Lego
Gwendal Lego ne crée pas de formes : il en trouve.
En promeneur attentif, il sait que la fortune sourit à ceux qui nagent à la marge des courants. Il y a des trésors partout, sauf sous les panneaux indicateurs.
Il s’agit pour l’artiste moins d’accomplir des intentions délimitées que d’engager un processus dont il s’agira d’assumer les conséquences.
Gwendal est attentif à son environnement, dont il reçoit des formes.
Qu’est-ce là qui m’a trouvé? La curiosité se mêle de responsabilité.
Le geste engagé n’a nul besoin d’être spectaculaire ou démonstratif. Il s’agit avant tout d’être attentif à la chose trouvée, de penser que la curiosité est un muscle qui se nourrit d’attentions parfois délicates.
Gwendal Lego à donc trouvé le moyen d’une peinture simple et toujours renouvelée. Une peinture identifiable et référencée, une peinture qui appartiendrait bien à l’histoire de la peinture, et qui serait absolument dépourvue des oripeaux de l’académie comme de ceux du spectacle. Un opuscule de peinture.
La taille compte assez peu, la flânerie davantage. Gwendal Lego se promène dans le monde et y découvre des choses comme on découvre une paréidolie : là où justement il n’y a rien de ce que l’on y voit, là ou précisément l’on persiste à se convaincre et où l’on sourit volontiers de croire.
