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Si je savais précisément de quoi il s’agit; je ferais autre chose, sans aucun doute.

 

Répondant à l’invitation à présenter son travail à l’hôtel Elysées Mermoz, Isabelle Ferreira nous fait la faveur de ses œuvres les plus récentes.

Appréciée pour un travail visant à la production de formes par la répétition esthétisante de gestes sans adresse; l’artiste vérifie ici l’hypothèse selon laquelle il n’y a pas de rapport entre la sophistication des moyens et l’intensité sensible qu’ils peuvent provoquer.

C’est donc une question de regard : une faculté ici sollicitée chez le spectateur avec pour effet la possibilité qu’il y retrouve quelque chose de sa faculté de juger.

La démission ensuite, le renoncement au talent, à la bravoure, et aux petits arrangements avec les formes : Isabelle Ferreira décide d’un dispositif, s’en remet aux conditions du milieu qu’elle constitue, et se plaît à le voir générer des formes exactement comme on trouverait quelque émerveillement à regarder tourner une roue de bicyclette arrangée à cette seule fin.

Sylvain Sorgato

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Pétales, 2016

peinture acrylique sur fragments de papier libres

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Pétales, 2016

installation en cours

peinture acrylique  sur fragments de papier libres

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